En Alsace, 36% de la surface viticole est engagée en bio 

Les vignerons de dix domaines alsaciens bio et bio dynamiques ont présenté leurs vins fin juillet à Bordeaux. Une occasion de mettre en lumière la dynamique bio de cette région.

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Vins d’Alsace : une culture bio

Vins d’Alsace : une culture bio

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Les vins bio d’Alsace s’invitent à Bordeaux

Les vins bio d’Alsace s’invitent à Bordeaux

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Les vins d’Alsace : la jeune génération avance en bio

Les vins d’Alsace : la jeune génération avance en bio

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Dix vignerons d’Alsace se sont rendus à Bordeaux le temps d’une soirée fin juillet pour présenter leurs vins. « Ce déplacement s’inscrit dans une logique qui est de vouloir faire connaitre les vins d’Alsace partout dans le monde. Or, Bordeaux est l’une des capitales mondiales du vin », souligne Philippe Bouvet, le directeur marketing du comité interprofessionnel des vins d’Alsace (Civa).

Une dynamique et une culture bio

Et pour faire parler du vignoble alsacien, l’accent a été mis sur la démarche bio. Tous les vignerons présents se sont convertis au bio, voire à la biodynamie. « Il faut savoir que dans le vignoble alsacien, près de  37 % de la production viticole est bio. C’est plus de 15 % de plus que la moyenne française. La biodynamie est également très importante, avec plus de 80 domaines certifiés », explique Philippe Bouvet. À titre d’exemple, le domaine Burckel Junckel, fondé en 1802, a introduit des pratiques biologiques en 2009 et adopté la biodynamie en 2017. La culture se fait en harmonie avec les cycles lunaires et planétaires. « Franchement ça vaut le coup. Dans un contexte de réchauffement climatique, même nous, à notre échelle, on peut faire de grandes choses », confie Sarah Jung. « Je ne reviendrai pas en arrière », ajoute pour sa part Anthony Speitel du domaine Speitel, labellisé bio en 2022.

Les blancs ont le vent en poupe

Alors que le Bordelais est concerné par des campagnes d’arrachage des vignes en raison d’une surproduction et d’une baisse de la consommation, les vins d’Alsace ne sont pas directement touchés. « On s’en sort mieux que d’autres parce que 90 % de nos vins sont des vins blancs qui ont le vent en poupe. 30% de la production ce sont des bulles, des crémants et les 10 % restants sont des rouges légers. Cela n’enlève pas les difficultés que connait le monde du vin, mais ce qui est sûr, c’est qu’en Alsace, on ne veut rien lâcher, on veut réinterpréter les codes du vin. Tout le monde parle de ça et nous le faisons », explique Philippe Bouvet.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Agence de communication Perpignan