Si vous avez plus de 45 ans, dans le monde du travail, vous êtes déjà un sénior, un vieux quoi ! Et la vie en entreprise n’est souvent pas tendre avec les têtes grises : ils coutent cher, sont souvent réfractaires aux nouvelles technologies, seraient ingérables…
Des idées préconçues qui coûtent souvent leur poste aux plus anciens. Difficile dans ce cas de retrouver confiance en soi, et surtout de retrouver un emploi.
“Ne pas laisser tomber”
Face à ce constat, et pour les aider à reprendre pied, Italo Pitis a lancé fin 2020 son entreprise Embauche un vieux. Un lieu pour dédramatiser, rassurer, reprendre confiance en soi, échanger et proposer des emplois.
Italo Pitis a notamment souhaité faire passer un message aux séniors : « Si vous avez plus de 45 ans, 45 – 50 ans, vous n’avez aucune inquiétude à avoir, c’est juste un peu plus long pour retrouver un emploi. Pour les 50 ans et plus, en revanche, c’est plus compliqué. Mais la première des choses à faire, c’est déjà de savoir ce que l’on a envie de faire et de ne plus faire. C’est quelque chose d’assez classique comme message, mais c’est une réalité, parce que quand on perd son emploi, souvent quand c’est la première fois à 50 ans, on a l’impression que le monde s’écroule. Eh bien, pas du tout. Aujourd’hui, on entend très souvent parler de résilience, la résilience c’est je réussis à rebondir et à faire des difficultés de la vie des forces. Donc, je pense qu’à 50 ans et plus on est bien armé pour faire face à toutes ces difficultés. C’est d’abord de ne pas laisser tomber, de mettre en avant ses atouts et puis de garder espoir, car il y a toujours une opportunité qui apparaît au bout d’un certain temps. C’est comme ça qu’il faut avancer. »
Pour aller plus loin > Emploi : comment retrouver du travail après 45 ans ?