C’est le confinement qui a ouvert une nouvelle porte pour Emmie qui avait déjà, il y a quelques années, changé de voie, passant de l’avocature au conseil. Cette “année pas comme les autres“ lui donne l’occasion de rejoindre ses parents sur un domaine qu’ils ont restauré pendant des années.
Personnes curieuses, ouvertes et entreprenantes, inspirantes dit Emmie, ses parents ont fait replanter de la vigne, comme il y en avait par le passé sur le Domaine de Glandève (à Entrevaux, dans les Alpes-de-Haute-Provence), un ancien évêché. Mais les vignes sont tombées malades, et restées en friche une fois guéries.
Travailler dur, apprendre…
Le changement avec Paris est radical. Emmie se sent bien dans ce nouvel environnement et entrevoit la possibilité de démarrer une nouvelle activité en pleine nature. Plus qu’un choix, c’est une évidence. Travailler dur, apprendre, passer un diplôme, Emmie sait faire. Composer avec la nature, s’inscrire dans un temps long, suivre le rythme de la terre, c’est ce qu’il lui faut apprendre.
Emmie passe d’un monde de maîtrise à celui de l’incertitude. Ici, c’est la météo, la terre, qui commandent. Pourtant, Emmie voit entre sa vie d’avant et celle-ci des points communs : l’écoute et le dévouement. Car au bout du travail, il y a le vin, élixir qui amène la joie à ceux qui l’apprécient. Cette transmutation au prix d’un travail très prenant est gratifiante.
Travailler uniquement avec la nature
Emmie n’a pas choisi la facilité. Elle produit un vin naturel, sans intrant. Tout va bien sur son exploitation, après seulement deux ans d’expérience. Deux vinifications au résultat qui la conforte dans ses choix.
Je vous invite à découvrir une jeune femme enthousiaste et enthousiasmante, énergique, investie, qui s’épanouit dans son nouveau métier et son nouvel environnement.
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