« On vient un peu casser les idées reçues », explique Maxime Pawlak. Le co-fondateur et président d’Eloi le précise : il y a des candidats pour reprendre les fermes en France. Le métier d’agriculteur est toujours attractif, mais le profil des jeunes agriculteurs a changé.
L’époque où les fermes se transmettaient de génération en génération est-elle terminée ? La tendance serait à la cassure, selon Maxime Pawalk. À travers, Eloi, il accompagne les jeunes agriculteurs à reprendre une ferme et réaliser leurs projets. Selon lui, 60% des repreneurs sont aujourd’hui hors du cadre familiale. Plusieurs raisons à cela. D’abord, il n’y a plus cette envie de faire le même métier toute sa vie, notamment quand on connaît la pénibilité du métier. Ensuite, les générations précédentes peuvent ne pas comprendre l’envie de porter des projets plus engagés. Cette liberté est donc peut-être plus facile si l’on s’installe hors cadre familiale.
« Les jeunes repreneurs doivent avoir un projet agroécologique. Mais surtout, le jeune porteur de projet doit pouvoir se projeter sur une exploitation dans laquelle il va investir », poursuit le cofondateur d’Eloi. En moyenne, une dizaine de candidats se positionnent sur une offre mise en avant par sa plateforme.