« Jho est née en 2017, à la suite des révélations faites par des blogueuses et des journalistes sur la composition des protections périodiques. En fait, il n’y a pas d’obligation de transparence sur ces produits. Par exemple, certaines serviettes hygiéniques sont composées uniquement de plastique, lorsqu’on y approche une flamme, elles fondent. Concernant les tampons, on ne sait pas trop ce qu’il y a dedans et, pourtant, on met ça sur la partie la plus fragile de notre corps pendant 40 ans au moins », explique Dorothée, la co-fondatrice de Jho.
Elle ajoute que l’on retrouve dans certains de ces produits des composants pourtant interdits dans les gels douche et les shampoings. La réglementation qui s’applique sur ces produits est celle du papier et du carton.
Avec son amie Colline, elles décident alors de proposer une alternative écoresponsable et lancent Jho. L’originalité de leur concept : un système d’abonnement libre, qu’il est possible de résilier lorsqu’on le souhaite ou de l’offrir à quelqu’un.
Leur gamme est variée, s’adresse à toutes les femmes y compris les femmes ménopausées. Les tabous sont ici levés et la transparence est totale.
Collaboration avec des assos
« Nos tampons, serviettes et protège-slips sont en coton bio, juste en coton bio. Les tampons vendus par les grandes marques classiques sont en cellulose (synthèse de matière végétale de couleur marron, NDLR) blanchie au chlore. On y retrouve des traces de phtalates, glyphosates, dioxine, qui sont des produits cancérigènes. Les serviettes et protège-slips vendus par ces grandes marques sont quant à eux fabriqués à partir de dérivés du pétrole. Les produits Jho sont en coton bio, et tout aussi efficaces », expliquent les deux associées.
Une partie du bénéfice des ventes des produits Jho est renversée à des associations : « Il y a cinq associations. Elles ont été choisies pour leur sérieux et leur action durable. Grâce à ces dons, plus de 1300 femmes ont déjà été aidées à travers le monde », raconte Dorothée, qui a travaillé dans une ONG en Afrique.