Le flag football sera l’une des nouvelles disciplines des Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028. Ce sport est un dérivé du football américain. Les principales différences résident dans l’interdiction de contacts. Les plaquages sont remplacés par des bandes de tissus accrochées à la ceinture des joueurs et qu’il faut arracher. Chaque équipe est composée de cinq joueurs et un match dure deux fois 20 minutes.
La France compte dans ses rangs une pionnière de cette discipline : Elisa De Santis. Elle est même ambassadrice à l’international de la pratique. Capitaine de l’équipe de France, elle a remporté un titre de championne du monde en 2006 et un de championne d’Europe en 2007. Cette même année, elle reçoit la distinction de MVP, c’est-à-dire la meilleure joueuse d’Europe. À cela s’ajoute le titre de vice-championne européenne, notamment en 2013.
Sa passion pour le flag a démarré alors qu’elle était à l’école primaire. Ayant déjà pratiqué le judo, Elisa souhaitait faire du foot. Un jour, elle s’essaye par hasard au flag à l’âge de 10 ans. Et le coup de foudre est immédiat. À 16 ans, elle rejoint le club des Molosses d’Asnières-sur-Seine. Elle y créera plus tard une section féminine. Le flag football compte plus de 20 millions de licenciés dans le monde. En France, ils sont environ 5 000 et ce sport y est encore méconnu.
Les financements ne sont pas suffisants pour payer les athlètes. Elisa, en plus de ses entrainements et des compétitions, travaille en tant que coach en salle de fitness. Elle espère hisser l’équipe de France jusqu’aux Jeux de Los Angeles et mettre un coup de projecteur sur la discipline.