À 24 et 28 ans, Honorine et Moissei ont à cœur de proposer des vins en accord avec leurs convictions sociétales et environnementales.
« Les femmes ont toujours eu leur place dans l’histoire du vin. Les premières sommelières sont apparues il y a 3000 ans, durant l’Antiquité, à Babylone. D’ailleurs, en Égypte, des gravures témoignent du travail important de la vigne par les femmes. À l’époque, elles avaient également pour mission de le choisir et le servir. Malgré cela, elles ont peu à peu été reléguées au second plan au profit de leurs pères, maris, frères… », expliquent les deux fondateurs d’Ekhi
Derrière chaque vin, l’histoire d’une vigneronne
Pendant leurs études ils réalisent que 30% des femmes du vin sont cheffes d’exploitations viticoles. Ils ont alors envie d’aller à leur rencontre. Derrière chaque vin se cache l’histoire d’une vigneronne mais aussi un savoir-faire. « Aujourd’hui, nous souhaitons que leur travail et leur savoir-faire soient reconnus aux yeux de tous. »
Elles s’appellent Laure, Marine, Anne-Laure, Amélie et Roselyne. Elles sont vigneronnes en France et ont accepté de rejoindre l’aventure Ekhi. Chaque bouteille de la marque porte le prénom de la vigneronne qui a produit le vin.
Ils ont donc eu l’idée de mettre une petite pastille audio au dos de la bouteille. Il suffit de la scanner avec son téléphone pour entendre la voix de la vigneronne. Elle raconte alors son histoire mais parle aussi de son vin avec beaucoup de poésie. Elle donne également des conseils sur la manière de le boire pour le sublimer : « Faire des vins qui parlent au plus grand nombre au sens littéral comme au figuré ».