En 2020, la Convention citoyenne pour le climat a remis ses conclusions à Emmanuel Macron. Parmi elles, la refonte du code de l’éducation. L’objectif : intégrer aux programmes scolaires l’écologie et le développement durable.
Cette idée ne date pas d’hier, elle avait déjà été impulsée dans les années 70 par des associations et mouvements positifs pour permettre aux jeunes générations d’agir en conscience. Aujourd’hui, la question se pose d’autant plus que les scientifiques nous alertent quotidiennement sur l’impact de l’activité humaine sur les émissions de gaz à effet de serre.
Une requête de la convention citoyenne
« En tant qu’êtres humains, nous évoluons et nous sommes le résultat de notre interaction avec l’environnement. Comprendre où on vit et quelle est notre place est primordial », explique François Deroo, directeur de l’association Les Petits Débrouillards.
L’organisme propose des ateliers de toutes sortes à travers la France. Ceux-ci sont à destination des plus jeunes sur les questions scientifiques de manière générale : mathématiques, biologie, écologie, chimie… « Se former à l’écologie, c’est, d’une part, avoir conscience du problème mais aussi avoir les clés pour agir », confie-t-il.
Remettre la science à l’école
Chaque année, l’association forme quelque 700 000 jeunes de 5 à 25 sur tout le territoire : « On propose des ateliers en lien avec les territoires sur lesquels on intervient. La question des forêts intéressera plus nos amis de Lorraine, la question de l’érosion du littoral plutôt celles et ceux qui habitent au bord de l’eau… etc. », ajoute-t-il.
François Deroo est un fervent défenseur de l’enseignement de la science comme partie intégrante de la culture, au même titre que le sport ou l’art. « On a trop tendance à séparer l’écologie des sciences et les sciences du reste, alors que cela devrait être abordé tout au long du cursus scolaire », indique le directeur de l’association.
Plus d’information sur les ateliers proposés sur le site internet de l’association Les Petits Débrouillards.