« Décarboner le transport maritime en utilisant la force du vent pour un mode de transport plus sobre, moins dépendant des hydrocarbures, et plus transparent. » Telles sont les missions de l’entreprise bretonne de transport maritime TransOceanic Wind Transport que l’on peut voir inscrire sur son site internet.
À savoir, 90 % du commerce mondial se fait par voie maritime et celui-ci représente 5 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone, selon l’Organisation maritime internationale.
TOWT est un affréteur, donc un intermédiaire entre les clients et les transporteurs de marchandises, et propose comme alternative au transport carboné la voile. Son utilisation offre bien des avantages, comme la réduction de 90 % des émissions de dioxyde de carbone. Elle est aussi moins polluante et perturbante pour la faune marine, et le vent est en plus une ressource inépuisable.
D’ailleurs, dernièrement, la société mérignacaise Belco, qui importe et distribue du café, a fait appel aux services de TOWT pour affréter depuis la Colombie 22 tonnes de cafés sur la goélette Avonturrr. Elle est arrivée, début février, dans le port maritime de Bordeaux.
À présent, TransOceanic Wind Transport souhaite acquérir son premier voilier cargo : « Il sera aussi le premier de cette ampleur construit en France », précise Yael Soubeyran, chargé de projet développement aux affaires publiques chez TOWT. Ce sont les chantiers Piriou, à Concarneau en Bretagne, qui se chargeront de sa conception. Il mesurera 81 mètres de long et aura une capacité de 1 100 tonnes et sera livré à l’été 2023. En ce moment, il y une levée de fonds avec Lita, qui a pour but de le financer ce projet.