Les fonds d’investissement s’intéressent de plus en plus aux start-up engagées, notamment sur le plan écologique. Une forme de prise de conscience : il est aujourd’hui risqué de financer une entreprise qui ne prend pas en compte son impact environnemental ou sociétal.
Une bonne nouvelle pour de jeunes pousses comme Mökki. Cette start-up écologique, née dans l’esprit de Tamara Brisk, a élu domicile dans plusieurs tours de la Défense. L’investissement est « immobilier ». Récemment, elle a ouvert une boutique à La Félicité, dans le 4e arrondissement de la capitale.
L’écologie au cœur du concept
« C’est difficile à croire, mais c’est l’immeuble qui nous paye pour être ici », dit-elle. Comment l’expliquer ? « En post-Covid, l’immobilier a tout intérêt à attirer à nouveau. Dans les immeubles de bureaux par exemple. Or, le seul moyen de le faire est d’y implanter des entreprises qui correspondent aux aspirations des gens. »
Tamara fait référence à la sobriété et à l’impact positif sur a planète. Ainsi, Mökki est une plateforme qui permet aux particuliers de donner, recycler ou vendre leurs vêtements. Un accélérateur de seconde main. La start-up récolte les vêtements et les dispatche auprès de plus de 600 partenaires.
La démarche bénéficie à d’autres
L’entreprise, partie intégrante de l’économie circulaire, mise sur une démarche 100% raisonnée et écologique : il est possible de connaître la nouvelle vie de ses habits et le CO2 que l’on économise. Le transport entre les boutiques et l’atelier se font par ailleurs en vélo triporteur.
Mais Mökki n’est pas la seule start-up à bénéficier de cet investissement massif. Dans le seul immeuble de La Félicité, on trouve une boulangerie, un magasin de vrac, deux restaurants dont un rooftop, un bar, une galerie d’art ou encore un atelier de réparation de vélo…