“La saponification à froid c’était une technique assez complexe pour moi et j’ai vu ça comme un défi et un début de carrière dans la savonnerie”, lance Mylène Daniel.
Une initiative motivée par l’écoresponsabilité
“C’était surtout pour limiter l’impact lié aux transports au début en fait. Nous avons sur notre île de nombreux produits intéressants pour la production de savons. Il y a un grand intérêt ici comme ailleurs à faire travailler les locaux. Mais c’est durant ma grossesse que j’ai réalisé l’importance de laisser une planète aux générations futures. Je me suis dit : comment agir à ma hauteur. Alors, à mon échelle, je ne vais pas peut-être pas changer le monde, mais le peu que je puisse faire je le fais. C’est, entre autres, en travaillant avec les acteurs, en consommant local et en faisant mon produit. Et il se trouve que le savon solide n’a pas besoin d’énergie grâce à la saponification à froid”, explique l’artisane savonnière.
Des savons et produits locaux
“Sur l’île, nous pouvons trouver de toutes sortes de produits. Cervione, par exemple, est réputé pour ses noisettes ou encore Linguizzetta où l’on fait de la spiruline, cette algue au goût particulier est, une fois travaillée, un excellent produit que j’associe à mes savons”, indique Mylène Daniel.