Hélène Harvent est chargée de mission au sein de l’Anact-Aract en Nouvelle-Aquitaine (une agence nationale et 17 agences régionales pour l’amélioration des conditions du travail).
À l’occasion de la semaine de la QVT (Qualité de Vie au Travail), elle suggère aux salariés d’organiser dans leurs entreprises des temps d’échange à propos du travail pour exprimer et apprécier ce qui fonctionne bien et améliorer ce qui peut l’être pour assurer conjointement la performance de l’organisation, l’inclusion et la santé des salariés.
Ralentir pour mieux travailler
Cette proposition peut être déclinée dans toutes les organisations, quelque soit les tailles salariales et les secteurs d’activités. L’objectif est d’identifier les points sur lesquels tous peuvent être d’accord pour modifier et améliorer les process ou les conditions de travail.
Pour la réussite d’une telle initiative, l’Anact-Aract privilégie une démarche participative et préconise de mobiliser tous les acteurs de l’entreprise car ce sont eux qui connaissent le mieux le contenu et les impératifs du travail. La semaine annuelle de la QVT est aussi l’occasion pour toute organisation de tester et de s’ouvrir à de nouvelles pratiques organisationnelles et managériales.
La QVT devient la QVCT
Une « petite lettre en plus » pour réaffirmer les enjeux de la démarche : un Accord National Interprofessionnel vient de rebaptiser la QVT en QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail).
Cette évolution redonne aux conditions de réalisation du travail leur place centrale au cœur du concept car elle a pu parfois être un peu galvaudée par des artifices en amont ou en aval du travail (les massages, le babyfoot, etc.). C’est aussi la ré-affirmation du lien direct entre QVT et santé, et de l’importance de la prévention dans la démarche.