Vieux de 1000 ans, le Château de Losse a longtemps été une place forte, située sur un point stratégique lors de la Guerre de Cent Ans puis des guerres de religion. C’est au XVIe siècle, avec Jean II de Losse, qu’il prit une orientation “Renaissance italienne“ avec, très probablement, des jardins.
Très probablement car, malgré de nombreuses recherches, aucun plan n’a jamais été retrouvé. Cependant, tout dans l’architecture et l’orientation des bâtiments attestaient leur présence. Ils se sont alors développés au rythme de la restauration du château et dans ce que Martin de Roquefeuil, le gestionnaire du site, appelle « l’esprit des lieux ».


Jardins symboliques
En outre, les jardins ont pour vocation d’évoquer d’anciens bâtiments qu’il aurait été trop délicat de rebâtir. Ainsi, la tonnelle recouverte de vigne et glycine rappelle-t-elle la voûte d’une vieille chapelle. Un peu au-dessus, après la tour Sainte-Marguerite, le chemin de ronde s’orne d’une étonnante topiaire de buis qui symbolise ses créneaux disparus.
Au centre, face aux vieilles écuries, en lieu et place d’un passage couvert datant du XVIe siècle, un jardin carré renferme lavandes et santolines. Un petit canal le parcourt de part en part et ses quatre coins sont marqués par des cyprès, rappelant les anciennes colonnes d’angle. Hors de l’enceinte, on peut aussi choisir de se promener dans les douves ou d’aller admirer la Vézère depuis les jardins de charmille qui la surplombent.


Une saison au château
Par ailleurs, de fin avril à novembre, le château et ses jardins accueillent de nombreux événements. Les Rendez-vous aux jardins, le premier week-end de juin, y trouvent là un écrin d’autant plus sublime que la végétation y est alors au summum de sa beauté.
Le site propose également des ateliers techniques (de bouturage, de tailles…). Les enfants, quant à eux, pourront s’émerveiller des spectacles de chevalerie (le 1ᵉʳ mai). Quant aux plus contemplatifs, on ne saurait trop leur conseiller les Nuits étoilées, qui ponctueront les mois de juillet d’août.

