C’est une première en France. Dès septembre prochain, des autocars convertis à l’électrique circuleront en Auvergne-Rhône-Alpes et dans la région Centre-Val de Loire. À l’origine de cette solution décarbonée, une entreprise française : Retrofleet. La méthode appliquée, baptisée le rétrofit, consiste à enlever le moteur thermique de ces bus, puis de le remplacer par un moteur électrique muni d’une batterie.
Les premiers véhicules à circuler avec ces nouveaux moteurs seront des autocars scolaires en région Centre-Val de Loire et Auvergne-Rhône-Alpes. Retrofleet donne essentiellement une deuxième vie à des véhicules vieux d’au minimum cinq ans. Ils sont équipés de batterie produite par une entreprise française. Les véhicules nouvellement équipés ont une autonomie de 150 kilomètres.
Le temps de recharge dure deux heures et le bus est ensuite prêt à repartir. Selon Retrofleet, cette méthode peut devenir une véritable alternative pour le transport de demain puisque le rétrofit est conforme aux ZFE (zones à faibles émissions), qui fleurissent dans les différentes grandes ville françaises.
Par ailleurs, Clément Beaune, ministre délégué aux Transports, a annoncé le 28 mars dernier une enveloppe de 5 millions d’euros pour faciliter l’achat d’autocars électriques.