« L’idée, je l’ai eue après avoir regardé un documentaire de Julie Gavras , “Les Bonnes Conditions” (sur Arte, NDLR). Elle a filmé pendant 15 ans des jeunes, de leur début de lycée à leurs 30 ans. Ensuite, j’ai vu le logo de Paris 2024 dans la rue et je me suis dit “Go” ! » explique Audrey Reynaud.
C’est probablement l’émotion qui menait la danse au début de ce projet, suivie de près par la raison. Il a donc fallu trouver des sportifs ayant un objectif commun : les Jeux olympiques de 2024.
Cinq athlètes qui rêvent de participer aux JO
Jonathan Laugel, Marie-Divine Kouamé, Noé Sobesky, Manon Genest et Victor Levecque ont accepté de se livrer à la caméra. « Je voulais des groupes de sports différents, des hommes et des femmes, des valides et invalides, des gens de tous les âges, toutes les origines », précise Audrey.
Aujourd’hui âgée de 29 ans, Audrey l’avoue bien volontiers : « C’est plus difficile que ce que je pensais ». Une aventure aussi folle devant que derrière la caméra, mais qui devrait voir le jour avant l’ultime compétition pour que les spectateurs sachent, en voyant les sportifs arriver sur l’épreuve, ce qu’ils ont dû traverser. « On ne veut pas créer de héros. On ne veut pas forcément montrer que des victoires, mais remettre l’humain au centre de tout », précise la réalisatrice. S’il reste un an avant les Jeux olympiques de 2024, tout est encore possible. Pour continuer dans les meilleures dispositions, Audrey Reynaud et Maxime Masson cherchent des financements et des diffuseurs. Ils ont d’ailleurs ouvert une cagnotte sur la plateforme participative Ulule.