L’an dernier, Paul est parti sept mois sur les routes à travers le monde, en solitaire. « L’idée est partie d’un premier voyage en Crète. Nous avions parcouru le pays à vélo avec des amis. Et puis, est venue l’idée de voyager seul. Alors, j’ai relié Paris à Brest à vélo. L’expérience m’a tellement plu que j’ai vu plus grand. J’ai donc décidé de me rendre au Vietnam en solo », explique le Dijonnais.
Pour se préparer, Paul a regardé quels chemins il pouvait emprunter uniquement par la terre, en allant le plus loin possible. « Relier la côte atlantique et la côte pacifique, je trouvais ça fou. À l’époque, la Chine était fermée, et le Vietnam est un pays qui m’attirait beaucoup aussi. »
France-Vietnam à vélo : dix-sept pays traversés
Lors de son périple à vélo, Paul a parcouru dix-sept pays, et de façon très minimaliste : « C’est un voyage peu coûteux. Je dépensais surtout de l’argent pour me nourrir. La plupart du temps, je campais ou me faisais accueillir gracieusement par des locaux », précise-t-il. Dans son sac à dos, pas grand-chose : « J’avais deux tee-shirts, deux slips, deux paires de chaussettes… Et sinon, je n’avais qu’un collant, une doudoune, un pantalon et une veste de pluie. »
Concernant le matériel, Paul avait embarqué avec lui une tente compacte, un réchaud, un sac de couchage et du matériel de réparation en cas de pépin. « C’est l’essentiel », sourit le jeune homme de 28 ans. Paul est rentré à Dijon des souvenirs plein le cœur et plein la tête, avec l’envie d’ajouter du minimaliste à son quotidien.