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Devenir secouriste en santé mentale pour les jeunes et adolescents

L'association Premiers secours en santé mentale (PSSM) a déjà formé quelque 100 000 secouristes en France. Elle lance un module spécifique pour la santé des jeunes, de l’adolescence jusqu'à leurs 25 ans.
Une femme avec sa fille chez un thérapeute.
© Lumos sp/Adobe Stock
Journaliste

Une personne sur quatre est ou sera touchée au cours de sa vie par un trouble de santé mentale, selon l’Organisation mondiale de la Santé. De ce constat est née l’initiative de Premier secours en santé mentale (PSSM), une association présente partout dans le monde. En France, le collectif a dépassé la barre des 100 000 secouristes formés. Ces hommes et femmes sont ainsi capables de réagir si un proche, une connaissance, un collègue ou encore un élève est en situation de détresse. “Notre objectif est de former, d’ici à 2030, 750 000 personnes. Cela représente 1% de la population”, explique Muriel Vidalenc, présidente de l’association. 

À titre de comparaison, en Australie, 10% de la population a passé son brevet de secouriste en santé mentale. “Cela veut dire qu’en cas de détresse, vous pouvez être sûrs qu’au moins une personne de votre entourage est formée”, précise Muriel Vidalenc. 

Se former aux pathologies mentales qui touchent les jeunes 

“Il y avait chez les personnes qui travaillent avec les jeunes une réelle demande”, explique Muriel Vidalenc. L’association a donc décidé d’aller plus loin et de proposer un module spécifique lié à l’évolution du jeune. “Le module standard part d’un adulte, une personne constituée. Le jeune, par définition, est en construction”, ajoute-t-elle. Or, la science reconnaît que la majorité des troubles psychiques qui se déclarent à l’âge adulte peuvent être détectés avant 14 ans. Ce module dure 14 heures. Il s’adresse aux particuliers, aux institutions et aux entreprises. “On apprend au secouriste à réagir quand il est face à un jeune en situation de crise.” 

Parmi les pathologies spécifiques à savoir repérer : les troubles alimentaires, les addictions comportementales et les automutilations non suicidaires. “Concrètement, il faut aller vers le jeune, lui parler, l’écouter, donner un nom aux choses. En cas de déni, on poursuit la discussion. Si une pathologie est détectée, il faut l’accompagner et l’encourager à se faire soigner.”  

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