Ces îlots permettent de créer ou recréer des sites de nidification dans des lieux qui en sont dépourvus et dont les conditions écologiques conviennent à l’espèce. Ils se substituent et imitent les endroits où les oiseaux ont l’habitude de pondre. On peut les retrouver sur de nombreux lacs, étangs ou gravières.
Ces radeaux artificiels sont fabriqués de manière à préserver les nids de l’inondation en période de forte pluviométrie ou de crue, et de les protéger des prédateurs.
L’emplacement est déterminant. Ils doivent se trouver à une distance de 150 à 200 mètres du rivage pour éviter les prédateurs terrestres. Il doit y avoir également suffisamment de fond pour pouvoir flotter – au minimum 40 cm d’eau -, être à l’abri du vent pour éviter les embruns et d’être secoués en permanence. Sur un plan d’eau, la nourriture est à portée de bec, avec des insectes ou des petits poissons pas loin.
Les radeaux flottants pour les oiseaux, installés sur des plans d’eau, offrent un habitat sûr et un endroit pour nicher. Même si ces lieux sont artificiels, ils ont le mérite d’exister, en particulier dans les zones où ils ne sont plus présents en raison des aménagements et perturbations humaines, ont été dégradés ou détruits. Ces radeaux peuvent offrir des surfaces de nidification supplémentaires et des abris pour les oiseaux.
De nombreuses régions ont mis en place ce genre d’espaces, pour que différentes espèces locales viennent se reproduire plus sereinement. Généralement, lorsqu’un radeau est colonisé, il l’est souvent par une seule espèce.
Ces sites permettent également de sensibiliser les humains sur l’importance de la conservation de la faune et de la flore. Afin de se connecter un peu plus, cela permet aussi de les observer à distance, sans les déranger.