En même temps que la rentrée scolaire, les cantines scolaires ont proposé leur nouveau menu. “Avec notre observatoire, on suit ça de près et de plus en plus de cantines passent au bio“, assure Stéphane Veyrat.
Le directeur de l’association Un Plus Bio se réjouit de voir ce mouvement en plein essor, particulièrement depuis 2020 : “Il y a eu une poussée dans les dernières élections municipales qui ont mis des équipes aux commandes qui voulaient accélérer sur cette question.”
Les crèches, maisons de retraite, hôpital, restauration d’entreprise sont autant concernés que les cantines scolaires, mais l’observatoire d’Un Plus Bio est sans équivoque concernant la restauration à l’école : “Il y a une pression pour les parents dans les municipalités pour avoir une autre assiette et, à l’inverse, dans les lieux où on subit plus, comme les maisons de retraire ou l’hôpital, la bio pénètre moins bien.”
Les victoires des cantines rebelles
Pour amplifier le mouvement, l’association organise le 19 octobre la 7e édition des Victoires des Cantines Rebelles avec cinq catégories : le village rebelle, la ville rebelle, le territoire, la friche ou encore la tablée rebelle. Rebelle un jour, majoritaire demain ?
“C’est le fil conducteur de l’événement, insiste Stéphane Veyrat. On pense qu’il faut renverser la table pour inviter les gens à une autre table. Ce sont les possibilités qu’offrent ces cantines rebelles, soit sur le pourcentage de bio, sur la relocalisation de l’alimentation, sur la végétalisation des menus.”
Ce sera l’occasion également de fêter les 20 ans de l’association qui “travaille de plus en plus sur les politiques publiques de l’alimentation pour faire converger sur les communes, départements ou régions la protection de l’environnement, de la santé et créer une économie vertueuse”.