L’objectif des ateliers mis en place par la psychanalyste Barbara-Ann Hubert est simple, mais crucial : prévenir les conflits familiaux lors des successions. Pourquoi cette initiative ? Le constat est clair. Face au notaire, de nombreuses familles vivent un choc. Ce moment bouleverse la dynamique familiale. Les relations fraternelles et solidaires peuvent alors céder la place à des tensions autour des droits successoraux.
AirZen Radio. Pourquoi ces ateliers sont-ils nécessaires ?
Barbara-Ann Hubert. Certaines successions peuvent être dévastatrices. Elles transforment souvent les frères et sœurs en simples ayants droit. Si la famille est unie, elle peut gérer. Mais quand des non-dits ou des favoritismes existent, la situation devient explosive. Tout ce qui reste caché refait surface. Comme on dit, “les fantômes sortent du placard” au moment des successions.
Comment fonctionnent ces ateliers ?
Je les anime moi-même. Ils s’appuient sur mon expérience personnelle et professionnelle. Je suis analyste en cabinet et j’étudie le sujet de la mort depuis des années. Nous avons aussi une notaire. C’est un atout majeur dès que l’on parle de succession. Elle apporte une dimension concrète à nos discussions.
Quel est le format des ateliers ?
Ils sont flexibles, adaptés aux besoins des participants. Les groupes sont petits, avec un maximum de 30 personnes. J’ouvre la discussion, puis les participants posent des questions. Si une question relève du droit, la notaire intervient. Chaque atelier dure deux jours.