“En créant cette école, on a souhaité rendre hommage à notre fille Laure, qui est décédée. Elle était très impliquée dans des projets humanitaires. On a donc donné son prénom à cette école, Laure Stackler de Champassak”, raconte Bruno Stackler.
L’école est située dans le sud du Laos, le pays dont est originaire Soraya, la mère de famille. Actuellement, l’établissement compte 80 élèves de primaire et trois professeurs. “On a été très bien accueillis dans ce village de Bham-Khan-Ngoua, qui est assez pauvre. On revient régulièrement pour améliorer l’électricité, ou changer la pompe à eau… ”, explique Bruno Stackler, de retour en terres jurassiennes depuis peu.
La solidarité, une affaire de famille
À Bham-Khan-Ngoua, les habitants travaillent majoritairement dans les rizières. “Ils fabriquent notamment des paniers qu’ils vendent ensuite. Mais même si l’école est gratuite pour eux, lorsqu’un enfant est scolarisé, c’est une paire de bras en moins pour travailler dans les champs”, explique Bruno.
Toute la famille se rend régulièrement au Laos pour vérifier les évolutions de l’école. “Nous sommes tous très impliqués, car nous avons beaucoup voyagé. On a vécu à Hong Kong, Singapour, en Thaïlande, au Canada… Plus on voyage, plus on est sensibilisés à cette envie d’aider.”