Il travaille dans l’aéronautique mais pratique aussi le cyclisme et a un goût pour le sport plutôt extrême. Le Girondin Sébastien Chansaulme, 47 ans, s’est lancé il y a deux dans l’ultra distance à vélo, autrement appelée ultracyclisme.
Pour résumer, les pratiquants participent à des courses avec beaucoup de kilomètres à avaler, beaucoup de cols à monter, le tout en un temps limité. Sébastien Chansaulme participe notamment au BikingMan, un championnat composé de sept épreuves. Au menu, en moyenne, pour chaque course : 1000 kilomètres à parcourir et entre 10000 et plus de 20000 mètres de dénivelés positifs en autonomie totale.
Mieux se connaître
Le BikingMan X est la course la plus relevée du championnat. « La petite surprise, c’est que nous ne sommes au courant du tracé qu’à la veille de la course. L’année dernière, la course a été assez rude, du fait de la période, en août, il a fait très chaud, avec des pointes à 46 degrés sur certaines montées. Et, à l’inverse, des nuits fraîches en altitude. C’était une très belle course, mais pas avec un kilomètre de plat », s’amuse-t-il. L’occasion pour lui de découvrir ses limites. « En descente, je me suis endormi sur le vélo, sur du très court temps. Cela permet de mieux se connaître. »
Ce qui lui plaît dans l’utltracyclisme ? « Le dépassement de soi, une certaine liberté, le fait de se vider l’esprit, de faire le plein d’émotions aussi bien dans la souffrance que dans le plaisir. On fait également de belles rencontres et on découvre de nouveaux horizons. Les paysages sont fabuleux. »
Une certaine fierté
Pour participer à ces courses, il se prépare évidement physiquement en avalant des kilomètres en semaine sur du trajet domicile/travail et le dimanche. « Il faut aussi avoir le mental et la motivation. Pour ma part, j’y prends de plus en plus de plaisir », assure-t-il.
En 2022, Sébastien Chansaulme a participé à trois courses en Corse, dans les Alpes et en Auvergne-Rhône-Alpes. Ce qu’il en retient ? « Une certaine fierté », reconnaît Sébastien Chansaulme. Pour cette année 2023, il se lance un nouveau défi avec une participation fin juin à la Race Across France, une course encore plus relevée : 2500 kilomètres, 35000 m de dénivelés positifs. « Nous aurons dix jours pour les faire. C’est le gros objectif de l’année. »