Denis était secrétaire du bâtonnier de Nice. Un job qui lui convenait et dans lequel il était parfaitement à l’aise. L’année Covid et la cinquantaine approchant, il s’est posé la question de son avenir. Rester, c’est l’assurance du confort. Il ne s’ennuie pas dans son poste qu’il maîtrise parfaitement et n’éprouve pas particulièrement de malaise. La question qui se pose est celle de l’envie.
Denis est un homme d’engagement. Enraciné dans sa culture régionale, il est vice-président d’une association qui défend et transmet les traditions niçoises où il donne des cours de cuisine. Une cuisine intimement mêlée à l’histoire et la géographie locale. Cuisine de pauvres mais riche de saveurs, d’ingéniosité et de créativité, qui a fait son entrée au patrimoine culturel immatériel national en octobre 2019. Denis lui a consacré un livre: “Les meilleures recettes du Comté de Nice“, publié chez un éditeur régional, Mémoires Millénaires.
Un changement bien préparé
Avant d’œuvrer dans la magistrature, Denis avait commencé sa vie professionnelle dans la restauration. D’abord salarié, il avait ouvert sa propre affaire. Une aventure qui ne dura que quelques mois au cours de laquelle il fit pas mal d’erreur. Aujourd’hui, il dit qu’elle lui a beaucoup appris. Il n’en nourrit aucun regret et n’a pas été échaudé. Preuve en est ce nouveau départ mûrement réfléchi et patiemment préparé grâce à des formations rendues possible par les dispositifs accessibles à tous.
Barba Bléa (Tonton blettes, la blette étant le légume emblématique du Comté de Nice) est donc né il y a quelques mois. Malgré l’incertitude de l’entrepreneuriat, Denis apprécie sa vie, se lève avec plaisir, et observe les changements : mieux être, plaisir, rapport au temps et au travail. Je vous propose d’écouter sur AirZen Radio le témoignage de Denis qui porte un regard lucide et structuré sur ce virage majeur récent et bien vécu.
Le restaurant de Denis: Barba Bléa – Le livre de recettes de Denis – Nissart per tougiou