Appelé aussi le « croquenote » au Québec, le sketchnoting est une technique de facilitation visuelle dans la même lignée que les cartes heuristiques : « C’est l’art de prendre des notes grâce à des pictogrammes simples, explique Christelle Pillot, coach est formatrice facilitatrice à Pessac, en Gironde. Ça permet de structurer ses idées, un concept, une métaphore en un coup de crayon. On va avoir de la couleur, des mots mis en avant, des picto qui viennent synthétiser et mettre en exergue tout ce qui a été dit d’important. Ce ne sont pas des rébus, mais bien des combinaisons de mots et de pictogrammes. On obtient une carte visuelle plus fun que si on avait pris des kilomètres de notes. »
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Depuis huit mois, Christelle Pillot s’est mise à son compte et développe cette technique auprès des particuliers lors d’ateliers de trois heures. « C'est utile pour les enfants, ça permet de favoriser leur apprentissage pour qu'ils assimilent et mémorisent mieux », souligne-t-elle.
Et le sketchnoting s’applique aussi dans le monde professionnel constate la coach : « Je me rends compte qu’il y une recrudescence des demandes. C’est utilisé par les chefs de projet, des managers, des commerciaux, des directeurs de communications etc… À leur tour, ils s’en servent lors de réunions d’équipe. Ils me disent que ça me permet de fédérer et stimuler la motivation. »
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Le sketchnoting s’adresse à tout le monde et « pas besoin de savoir dessiner, insiste Christelle Pillot. C’est utile parce que, quelques fois, il est difficile d’expliquer une idée avec des mots. Or avec un seul pictogramme, on va gagner du temps puisqu’il suffit de 12 secondes pour en faire un. Le sketchnoting, c’est vraiment l’art de faire briller ses idées et de les traduire en pictogrammes. », conclut formatrice facilitatrice visuelle.
