« Ce n’est pas qu’écologique, c’est aussi économique et meilleur pour la santé ». Manon en est persuadée, l’avenir c’est la culotte menstruelle. À 26 ans, elle lance son premier projet professionnel et pas des moindres : la marque de lingerie Diane. Il aura fallu un an pour élaborer une culotte capable d’absorber le flux menstruel d’une femme sur 12 heures. « Les gens ont peur d’avoir l’impression de porter une couche, mais en fait pas du tout », raconte la jeune entrepreneuse.
Meilleure pour la santé et l’environnement, la culotte de règles peut se révéler très économique. Encore faut-il en avoir assez dans sa garde-robe pour pouvoir éliminer de ses placards les autres protections. « Il en faudrait trois pour avoir le temps de les laver et de pouvoir tourner sur un cycle de 5 jours », estime Manon. Et le lavage, c’est en machine, à 30 degrés.