Vous vous préoccupez de l’impact environnemental du plastique jetable ? Découvrez comment la gourde réutilisable est en train de transformer notre approche du développement durable avec Florence Baitinger, cofondatrice et présidente de Gobilab.
AirZen Radio. Quand vous êtes vous lancée dans l’aventure ?
Florence Baitinger. La révolution de la gourde durable a débuté il y a 13 ans. À cette époque, le sujet était pratiquement inconnu. Aujourd’hui, la gourde durable est devenue un accessoire écoresponsable que l’on retrouve dans les mains de presque un Français sur deux.
Pourquoi choisir la gourde réutilisable pour lutter pour le développement durable ?
L’objectif initial était simple mais ambitieux : réduire l’accumulation de plastique jetable nuisible à l’environnement. Le plastique jetable est omniprésent, surtout dans le milieu professionnel. Opter pour une gourde réutilisable au bureau est le premier pas vers une vie plus durable. Nous collaborons avec des entreprises pour remplacer les bouteilles en plastique par des gourdes durables, contribuant ainsi à la réduction des déchets inutiles.
Comment expliquer son passage de ringarde à tendance en quelques années seulement ?
Le mouvement en faveur de la gourde écologique est en pleine expansion. C’est un signe encourageant qui prouve que nos habitudes de consommation peuvent évoluer dans une direction plus respectueuse de l’environnement.
La gourde est-elle devenue un symbole contre le plastique jetable ?
Oui, la gourde n’est plus un simple récipient, elle est devenue un symbole fort d’une transition vers un modèle de consommation plus durable. C’est une raison de rester optimiste. Si vous souhaitez faire un geste pour la planète, opter pour une gourde durable est un excellent point de départ.
Votre mission est aussi bâtie sur deux autres piliers. Quels sont-ils ?
Avoir un impact social positif et fabriquer entièrement nos produits en France. Ce sont deux conditions liées à la première, qui est donc d’avoir un impact environnemental faible. Fabriquer en France, cela limite les trajets, évidemment, mais cela permet aussi de faire appel à des Esat, qui emploient des travailleurs en situation de handicap, ou des ateliers qui aident des personnes en réinsertion professionnelle.