Sur la plateforme Day One, des centaines d’associations et des milliers d’actions solidaires, de quelques minutes à quelques heures, sont à portée de clic. D’accompagner un jeune à distance, jusqu’à distribuer des repas chauds en équipe ou partager ses compétences métier pour accompagner une association sur une thématique, comme refaire un logo, un site internet, l’aider avec sa comptabilité… Tout est possible, selon sa sensibilité et le temps qu’on peut y consacrer.
“Le but c’est de rendre acteur le collaborateur, l’individu, que chacun puisse se connecter et faire l’action qu’il a envie de mener, en fonction de ses envies, de la compétence ou de la disponibilité dont il bénéficie”, explique Elise Thibault-Gondré, fondatrice de Day One.
Plusieurs approches
Il y a deux approches possibles : celle d’une sorte de “Bon coin” des actions solidaires, avec la possibilité de filtrer par région, par cause, par actions d’équipes ou individuelles… lorsque l’on sait ce que l’on recherche. La deuxième consiste à passer un test de personnalité, si l’on n’a pas d’idées. Alors, des missions vont nous être recommandées, auxquelles on n’aurait pas forcément pensé.
Les associations sélectionnées répondent toutes à au moins une problématique d’intérêt général, aux dix-sept grands objectifs de développement durable de l’ONU, qui comprennent les thèmes de la santé, du handicap, de la consommation responsable, de la réinsertion professionnelle, de l’égalité des genres, de l’environnement… À chaque fois, ce sont des associations qui ne se revendiquent d’aucune religion ni parti politique.
Une vitrine pour le vivier associatif
“Les groupes du CAC40 engagent leurs collaborateurs dans des actions solidaires, via des fondations dédiées”, explique Elise Thibault-Gondré. “Nous allons être, nous, en quelque sorte, cette grande fondation nationale, mais pour les petites et moyennes entreprises, qui n’ont pas les moyens de mettre en place ce genre de dispositifs. De la même façon, on va leur offrir l’opportunité de choisir de petites associations avec un ancrage local, ce qui va leur permettre d’aller plus loin dans l’action et la démarche sociétale qu’elles ont engagées, plutôt que se tourner vers de très grosses associations nationales, par manque de temps ou d’idées.”
La plateforme est gratuite pour les associations. L’entreprise, elle, va devoir payer pour permettre l’accès à ses salariés. Les sociétés peuvent même aller plus loin en donnant des jours, sur leur temps de travail aux collaborateurs, pour s’engager dans ces actions solidaires.
Des expériences dont on revient enrichi
“On va suivre l’épanouissement des salariés à l’issue de leurs expériences solidaires également”, poursuit Elise Thibault-Gondré. “Les collaborateurs estiment qu’ils ont développé de nouvelles compétences à cette occasion, en termes de management, de résolution de problèmes complexes, de créativité… De toutes les façons, à chaque fois qu’on va vivre une expérience avec une association, on va revenir très enrichi.”
L’effet communautaire de la plateforme est très fort. “Plus on sera, plus on aura un véritable impact et on réalisera des rencontres qui seront pertinentes, parce qu’on aura, et on a déjà, un grand vivier associatif, de volontaires prêts à s’engager et de milliers de belles histoires à créer.”