Comment on devient coach jardin ? Pas facile de répondre, cela varie selon les profils. Si on se réfère au cas de Pauline Sutter, on pourrait dire que c’est une hybridation réussie entre un goût précoce pour le jardin et un désir de transmission de sa passion pour le végétal. Et donc, le vivant au sens large et noble du terme.
Programmée pour la permaculture
Pourtant, le gène du coach jardin n’était pas forcément présent au départ ! Hormis un grand-père qui cultivait un potager de manière très conventionnelle, ses parents n’étaient guère intéressés par le sujet. Ça a bien changé depuis, soit dit en passant… Mais à la limite, c’était presque mieux pour Pauline qui a ainsi pu, de manière empirique, se faire sa propre idée du jardin. Avec aussi l’aide télévisuelle de l’émission de Stéphane Marie, “Silence ça pousse” ! Elle y découvre le paillage, une bénédiction pour en finir avec le désherbage, clairement pas sa tasse de thé. Cela la pousse surtout à continuer à explorer, observer et appliquer au jardin des pratiques dictées par le bon sens. Bref, vous l’aurez compris, tout ce que prône la permaculture !
Du balcon aux réseaux sociaux
Mais comment diable, me direz-vous, peut-on devenir coach jardin quand on travaille dans l’édition et qu’on vit au 5ᵉ étage d’un immeuble parisien ? Eh bien, en fleurissant son balcon tant et si bien que les voisins, puis les collègues l’ont très vite sollicitée pour recueillir ses conseils en matière de jardinage, urbain ou pas. Et quand le moment est venu pour Pauline de changer d’orientation professionnelle, le coaching s’est imposé tout naturellement. Désormais installée en Corrèze et devenue “Pauline Jardinacoach”, elle accompagne tous ceux qui la sollicitent via son blog, ses comptes Instagram (@pauline_jardinacoach) et TikTok (@pauline.jardinaco) ou sa page Facebook. On peut également s’abonner à sa chaîne Youtube, ou la guetter sur AirZen Radio puisqu’elle y donne régulièrement ses conseils dans Jardins de France. Elle n’est pas belle la vie en vert ?