Fan des jardins hyper structurés, colorés, densément plantés : passez votre chemin ! Ici, le jardin est sans limites et se fond dans le paysage et la nature. Ici, c’est Val Maubrune, le jardin que Thérèse Thibault-Lemeignan a créé en 1997 avant de l’ouvrir au public en 2011.
Reconnaissance méritée
Ce qui s’est révélé une riche idée tant Val Maubrune a tout de suite été reconnu à sa juste valeur. En effet, dès l’année suivante, il a reçu le Prix coup de cœur décerné par l’Association des Journalistes du Jardin et de l’Horticulture. En 2014, il devient Jardin Remarquable. Et obtient sa première étoile au Guide Vert Michelin en 2021.
Autant de prix et de reconnaissance qui mettent en valeur son caractère unique. Un lieu qui est la fois un jardin et un paysage. Où la nature, « locataire » historique, s’invite désormais. À moins que ce ne soit l’inverse.
Du jardin à la planète…
Cette question, digne d’un essai de philosophie, est peut-être à l’origine de l’entrée de Val Maubrune dans un cercle très fermé. Celui de l’école des Jardins Planétaires. On doit le concept de jardin planétaire au célèbre paysagiste (mais aussi jardinier, botaniste, essayiste et… Creusois) Gilles Clément en 1992. Il envisage la Terre comme un immense jardin fermé que l’homme, son jardinier, doit ménager.
Val Maubrune, troisième site en France à recevoir cet honneur, est ainsi également un lieu pédagogique. Et un digne représentant du paysage préservé de la Creuse, un département qui, on ne le sait pas toujours, regorge de jardins aussi différents que magnifiques…