À la bibliothèque d’objets de Montreuil (BOM), les objets du quotidien sont classés en différentes catégories. Il y a “bricoler”, “faire la fête”, “cuisiner”, “faire du sport”, “jardiner”… Moyennant environ 5 euros, les inscrits peuvent emprunter pour une semaine ou plus l’objet de leur choix.
“Notre objectif, c’est de réduire les déchets et de transformer nos modes de consommation. On est actuellement en train de former un réseau des “objetheques” en France. Elles sont toutes tenues par des associations. Il existe actuellement entre dix et vingt établissements comme le nôtre à l’échelle nationale”, expose Tatiana, coordinatrice à la BOM.
Un service de proximité pratique
Décolleuse à papier peint, casque de chantier, perceuse ou simple clé à molette : les objets mis à disposition du public sont très utiles, mais souvent nécessaires dans un temps limité. “Les objets les plus demandés varient selon les périodes. L’hiver, ce sont les appareils à raclette ou le sapin en plastique… Et puis, à l’arrivée des beaux jours, les tentes ou les tondeuses sont plus souvent empruntées”, précise la jeune femme.
À la bibliothèque d’objets de Montreuil, 80% des inscrits sont des habitants de la ville. “C’est un service de proximité, avec un aspect très pratique. Nous, on aimerait prôner auprès des pouvoirs publics que chaque quartier devrait avoir sa propre bibliothèque d’objets.”