Il est kinésithérapeute dans la vie mais aussi adepte du cyclotourisme. François Lardoux, 26 ans, revient d’un voyage à vélo de neuf mois en Europe. Parti de Châteaugiron, près de Rennes, en mars 2022, il est rentré en décembre dernier après avoir parcouru plus de 13 000 kilomètres au travers d’une dizaine de pays européens.
Au programme : l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne, le Danemark, la Suède, la Finlande, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie, la Slovénie, l’Italie. « J’ai adoré faire du vélo en Slovénie, un pays idéal pour la pratique du vélo. Les routes de campagne y sont bien entretenues. Il y a peu de voitures. Et les paysages… La plupart du temps, on est sur des collines avec vue sur les Alpes. C’est magnifique ! » décrit François Lardoux.
Pour donner du sens à ce périple, il en a aussi profité pour ramasser les masques anti Covid trouvés par terre. « La première raison, c’est que cela me gênait de voir des masques au bord de la route. Et, pour des raisons environnementales, j’ai eu envie de donner une cause écologique à ce voyage. »
Il a adoré l’expérience
Ce long périple, il ne l’a toutefois pas fait du jour au lendemain. « J’ai commencé par une journée complète à vélo, puis un week-end en passant une nuit dehors. J’ai fait un premier voyage à vélo de 15 jours en France avec un vélo et, à partir de là, j’ai adoré l’expérience. Je l’ai renouvelée plusieurs fois et me suis lancé dans des périples de plus en plus longs. »
Ce qu’il aime en particulier ? « Être dehors, aller lentement, voir le paysage défiler tout doucement, faire une pause quand on a envie de faire une pause au bord de la route, observer un animal. Le contact est aussi beaucoup plus facile à vélo », explique-t-il.
Il repartira, c’est sûr !
Après ce long périple, il repartira c’est sûr. « Je pense que j’en ai besoin. Ce sont peut-être les moments où on se sent le plus vivant. Il faut garder cette ouverture d’esprit que l’on a quand on voyage », témoigne François Lardoux. Mais la prochaine fois, il cherchera aussi plus de dépaysement. « Je réfléchis à partir en Amérique latine, dans les Balkans, en Turquie. » Rien n’est, à ce stade, arrêté.
Autre enseignement de son dernier voyage à vélo : il repartira accompagné dans le cas d’un nouveau long périple. « Voyager seul était un choix. Cela permet d’aller plus facilement vers les locaux. Mais la sensation de solitude peut s’installer rapidement », reconnaît-il.