La pièce « Changer l’eau des fleurs » se joue actuellement au Théâtre de la Renaissance à Paris. Il s’agit d’une adaptation du livre du même nom, de Valérie Perrin, publié aux éditions Le Livre de Poche en 2019. La protagoniste de l’ouvrage est Violette Toussaint. Gardienne de cimetière dans une petite ville de Bourgogne, celle-ci est la confidente des gens de passage et des habitués, qui viennent se réchauffer dans sa loge. Violette Toussaint est proche de la petite équipe de fossoyeurs et du jeune curé, avec qui elle forme une famille décalée.
C’est en lisant ce livre que la comédienne Caroline Rochefort a eu l’idée d’en faire une pièce de théâtre.
« Le livre et la pièce sont deux objets liés, mais différents. Dans le livre, il y a plusieurs histoires qui se juxtaposent. On y croise, par exemple, Julien Seul, qui se rend dans le cimetière où travaille Violette, suite à la décision de sa mère d’être enterrée auprès d’un inconnu dénommé Gabriel. Julien tente alors de comprendre pourquoi sa mère ne souhaite pas être enterrée auprès de son père. La force de l’écrivain, Valérie Perrin, est d’avoir pu croiser une multitude d’histoires, ayant du sens les unes par rapport aux autres. Dans la pièce, nous avons décidé de nous concentrer sur une seule histoire, celle de Violette qui se reconstruit en s’autorisant à ouvrir son cœur à Julien Seul », précise la comédienne.
Les critiques des spectateurs sont dithyrambiques. La pièce, comme le livre d’ailleurs, a un aspect thérapeutique. Elle permet de se laisser aller à l’émotion, de pouvoir penser à des proches disparus, mais aussi de se sentir vivant.