Avoir un discours basé sur la rentabilité de son potager, ce n’est pas très commun. Habituellement, les passionnés parlent de leur amour des plantes, du vivant et du pouvoir apaisant de la nature. Maud Roulot, au contraire, n’hésite pas à parler d’argent.
« J’ai économisé presque un smic grâce à mon potager », explique Maud. Passionnée par la nature et les animaux, c’est dans le Haut Beaujolais qu’elle s’est installée. Au printemps 2017, elle commence un potager dans l’espoir d’alléger ses factures tout en gérant la production et la provenance de son alimentation. « J’ai tout pesé et j’ai calculé que, sur une saison complète, j’ai pu économiser 1 100 euros de produits bio et 800 euros si j’avais acheté des produits plus conventionnels selon les sites officiels » précise l’autrice.
Avec ses poules, ses lapins, ses ruches et son potager de 500 m², Maud ne va plus si souvent que ça au supermarché. Huile, céréales, condiments… Voilà ce qui lui reste à acheter. Encore faut-il un jardin. « Je connais des gens qui arrivent à cultiver en grands pots ou jardinières sur un balcon. Mais si on espère une production significative, il faut un jardin. N’hésitez pas à penser aux jardins partagés ou jardins ouvriers », précise Maud Roulot.
Pour en savoir plus, “Mon Potager pouvoir d’achat” est disponible aux éditions Tana. Vous pouvez également suivre les aventures de Maud sur sa chaine YouTube Le jardin d’Alekil.