Du 7 au 9 juillet se tenait le Festival des lumières, à Bonifacio. Après deux ans d’absence, les artistes ont voulu se rapprocher des visiteurs en les intégrant aux œuvres.
Pour le directeur du festival, Regis Clouzet, les gens ont besoin de s’exprimer après tout ce temps. Pour ça, l’artiste majeur du festival, Mako Deuza, invitait les gens à dessiner sur les murs grâce à une application qui retransmettait les dessins des visiteurs sur les bâtiments de Bonifacio avec un rétroprojecteur. “Ceux qui le souhaitent peuvent se rendre sur le lien, partager et écrire ce dont ils ont envie”, expliquait un des artistes à l’origine de l’œuvre.
Aurélien Conil, du collectif Un Des Sens, illustre bien l’esprit du festival. Son atelier repose sur une machine à écrire qui gravera des messages et les rouvrira dans 30 ans (c’est le temps d’existence d’une génération), pour ceux qui seront au festival des Lumières de Bonifacio en 2052.
Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition !