“J’observe la vigne depuis l’enfance et il se trouve que, dernièrement, j’ai fait quelques découvertes”, glisse Marc Imbert au milieu de ces vignes de Corse du Sud.
Des insectes qui s’adaptent au réchauffement climatique ?
Bien évidemment, tous les insectes ne sont pas bienvenus dans ce domaine. Pour lutter contre les nuisibles, Marc Imbert a pour habitude d’utiliser des pulvérisations d’huiles essentielles.
Concernant les fourmis, par contre, le vigneron les accueille avec plaisir. “Pour moi, ce n’est pas un problème au contraire. Elles effectuent ce que j’appelle le curetage, c’est-à-dire qu’elles vont attaquer une maladie, nuisible à la vigne, qui est l’esca (ou encore l’eutypiose). Ce sont des champignons qui envahissent puis ronge l’intérieur de la vigne. Les Romains, à l’époque, avaient créé la technique du curetage mais il se trouve que les fourmis effectuent elles-mêmes le curetage. C’est depuis l’enfance, que j’ai grandi au milieu des vignes, que je m’en suis rendu compte”, indique le vigneron.
Un équilibre à respecter pour la symbiose
“Alors, évidemment, tout est une cause et effet. Qui dit fourmi dit puceron, car elles en font l’élevage, et ça, c’est mauvais pour la vigne. Finalement, les coccinelles rentrent en piste pour dévorer les pucerons !” explique Marc Imbert au milieu de ses vignes de Corse.