Présente dans 80 supermarchés Carrefour d’Île-de-France depuis le 22 janvier dernier, Ramdam est une nouvelle marque à impact social qui pourrait s’implanter dans toutes les régions d’ici la fin de l’année. Fondée par Julie Boureau et Luc-Olivier Pieret, Ramdam Social entend repenser la consommation pour lutter contre la précarité.
Ramdam Social : mieux consommer pour mieux répartir
L’entreprise souhaite notamment réduire ses marges au profit d’associations. « On ne demande aucun compromis au consommateur. On fait de très bons produits, avec une liste d’ingrédients propres, produits localement et à un prix équivalent, voire inférieur, à ceux de nos concurrents en rayon à même niveau de qualité », explique Luc-Olivier. Pour cela, l’entreprise cèdera environ 7% de son chiffre d’affaires en dons. Quant à la répartition, tout dépend du produit acheté :
- Cookies : Banques alimentaires
- Chips : Samusocial
- Gâteaux apéritif : Secours populaire
« Les associations ont besoin d’un revenu récurrent avec de la visibilité. Cette contribution leur permettra de se projeter et nous serons très transparents. Elles auront accès à nos chiffres de vente », poursuit Luc-Olivier, co-fondateur de Ramdam Social. Ce nouveau modèle pour le marché français existe déjà ailleurs. « La chance qu’on a, c’est qu’on n’est pas les premiers à proposer des produits-partages. Il y a Thank You Australie ou Share en Allemagne qui ont montré que c’était possible de créer une entreprise à impact social », ajoute Julie.
Cette promesse forte implique un objectif clair pour rendre l’entreprise pérenne : zéro de perte à deux ans. D’ici la fin de l’année 2024, ils espèrent ainsi s’implanter dans 500 points de vente en France pour permettre 250 000 dons. À terme, Ramdam Social pourrait se développer sur d’autres produits comme l’hygiène ou les fournitures scolaires pour lutter contre toutes les formes de précarité.