Si on a pu constater un fort engouement en 2020, il semblerait que le soufflet retombe un peu selon les chiffres de l’association Réseau Vrac : sur 900 enseignes, 200 ont fermé en France en 2022 contre une cinquantaine en 2021. Alors est-ce une mode ou un vrai mode de consommation ?
“C’est un vrai mode de consommation. Aujourd’hui, près d’un tiers des Français, soit 8 millions, consomment en vrac de manière régulière ou épisodique. Si le vrac arrive petit à petit dans les grandes surfaces, le changement d’habitude se fait donc sur la durée.”
Quelles sont les motivations à consommer en vrac ?
Célia Rennesson, directrice de l’association Réseau Vrac, identifie diverses raisons pour sauter le pas vers la consommation en vrac :
- Un choix économique : consommer la quantité juste, ce qui permettrait de ne dépenser que le nécessaire
- Réduire ses déchets d’emballage jetables
- Moins gaspiller de nourriture
Helène Seingier est consommatrice vrac, un engagement environnemental. Elle inculque ces valeurs à ses enfants : « C’est ludique, ils sont acteurs de leurs courses ». Journaliste et autrice, elle publie “Réduire son empreinte plastique”, aux éditions Ulmer.
Cédric Christophe est, lui, chef de cuisine en établissement scolaire. Dans le cadre de l’association La Tablée des chefs, il proposera le 16 mars des ateliers cuisine à ses élèves à destination des bénéficiaires de l’association. Et pour préparer le risotto aux légumes, le chef compte se fournir en vrac. « Je suis déjà personnellement un grand consommateur. Donc ce n’est pas difficile de l’adapter à ma profession, mais ça demande de l’organisation », témoigne-t-il.
La France est le premier pays au monde dans le secteur du vrac et compte bien le rester ! Un travail de fond mené par l’association Réseau Vrac qui propose divers événements ce mois-ci. Animations en magasins, défis, informations pédagogiques, concours, quizz… Pour en savoir plus rendez-vous sur consommervrac.fr