« Ça donne mal à la tête », « ce n’est même pas du vrai vin ». Voilà ce qu’on vous répondait lorsque vous disiez que vous aimiez bien le rosé. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, le rosé se consomme sur les plus grandes tables. Le marketing est passé par là, bien sûr, avec notamment les investissements de quelques stars dans certains vins, comme Brad Pitt par exemple, avec le désormais mondialement connu Miraval.
L’acteur américain est loin d’être le seul. La chanteuse australienne Kylie Minogue, le basketteur Tony Parker, le chanteur américain Bon Jovi ont pour point commun, avec l’ex d’Anjelina Jolie, de s’être engagés dans le business du rosé made in France.
Plus consommé que le blanc
En vingt ans, sa consommation a connu une croissance de presque 25% dans le monde. Une bonne nouvelle pour la France qui reste son premier producteur, mais aussi le premier marché, représentant 37% de cette demande mondiale. Rien que chez nous, l’augmentation a bondi de 50% en dix ans. On en boit désormais plus que de vin blanc.
Contrairement à ce qu’on a longtemps cru, le rosé n’est pas un mélange de blanc et de rouge. Pour Valérie Fauconnier, œnologue, il est même très compliqué d’en faire un bon. Au départ, ce sont des raisins noirs qui sont utilisés, avec une pulpe blanche. Et si le rosé est meilleur aujourd’hui qu’hier, c’est parce qu’on maîtrise mieux les procédés, notamment l’oxydation, ce qui permet d’éviter les maux de tête.
Enfin, il y a des modes dans le rosé comme dans tous les autres produits. Ces dernières saisons, il est de bon ton de préférer une robe rose pale, synonyme de fruits et de fraicheur. Mais les plus colorés, plus corsés aussi, vous accompagneront peut-être plus facilement pour des grillades.
Dans tous les cas, n’oubliez pas, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, il faut en consommer avec modération.