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Concours de l’Arbre de l’année 2022 : élisez votre arbre préféré !

Le public a jusqu’au 4 janvier pour faire son choix en ligne parmi 14 arbres, un par région. Le jury, notamment, composé de l’ONF et du magazine "Terre Sauvage", a reçu 150 candidatures.
Le concours de l'arbre de l'année 2022.
© André Chevrier/Adobe Stock

Qui succèdera au châtaignier de la Celles-sur-Belle dans les Deux-Sèvres, en Nouvelle-Aquitaine, en remportant le concours de l’Arbre de l’année 2022, dans la catégorie prix du jury ? Réponse à la mi-janvier. Cet événement annuel est organisé depuis 10 ans par l’Office national des forêts (ONF) et le magazine “Terre Sauvage”. Ces deux entités font partie jury avec l’association A.R.B.R.E.S et la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO).

Ensemble, ils ont fait une première sélection de 14 arbres parmi 150 candidatures. Chacun représente une région. Par ailleurs, le public est, lui aussi, invité à donner son avis en ligne jusqu’au 4 janvier pour élire son arbre préféré.

“L’Arbre de notre vie”

« C’est un concours qui est parti de l’intuition qu’on avait tous un arbre dans notre vie, confie Éric de Kermel, éditeur du magazine “Terre Sauvage”. Et on vit dans une époque où l’on célèbre le patrimoine avec un week-end dédié. Mais c’est toujours une célébration d’un patrimoine issu de la main de l’homme : église, château, chapelle, etc. Nous, on avait envie d’autre chose. La particularité des arbres, c’est qu’ils sont comme des personnages auxquels on est attaché. »

Parmi les finalistes, il y a le ficus en Guadeloupe, le platane Babaud, en Bourgogne-Franche-Comté, ou encore le robinier faux-acacia en Ile-de-France.

L’attachement au patrimoine vivant

Bien sûr, ce ne sont pas les arbres qui portent leur candidature, mais plutôt des particuliers, des écoles, des collectivités qui font campagne pour eux. « Le choix ne se fait pas seulement sur l’esthétisme. Il faut aussi une histoire avec la communauté humaine et l’arbre. Les individus vont donc nous expliquer pourquoi il se passe quelque chose de fort, d’affectif avec cet arbre », précise l’auteur.

Il constate d’ailleurs que certaines personnes ont un lien particulier avec cet être vivant : « Il y en a qui leur parlent, qui les enlacent. C’est fantastique, parce que ça crée une relation sensible à la nature. C’est souvent quand on aime quelque chose qu’on la protège le mieux. »

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