Que vous soyez entre amis ou entre collègues, que vous soyez jeunes ou moins jeunes, que vous soyez en présentiel ou en distanciel, il y aura toujours un moyen pour y participer et un animateur ou une animatrice pour entourer le groupe qui peut aller de six à vingt personnes.
Concrètement, la Fresque du climat est un atelier de trois heures basées sur l’intelligence collective. Tous les publics peuvent donc s’approprier le sujet, qu’ils soient experts ou novices, jeunes ou vieux, et tout est mis en œuvre pour permettre de comprendre le fonctionnement du climat.
Informer sans culpabiliser
Quarante-deux cartes sont mises à dispositions des participants. Elles sont basées sur les données des rapports spéciaux demandés par l’ONU et l’Organisation mondiale de météorologie au GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), ce qui leur confère un ancrage scientifique solide, neutre et objectif. Les cartes sont ainsi posées sur la table et il faut ensuite les relier entre elles pour former une Fresque présentant les causes et les conséquences du dérèglement climatique.
De quoi informer, sensibiliser les populations mais sans les culpabiliser et aussi, et surtout, permettre au plus grand nombre de trouver des solutions à leur niveau.
330 000 participants
Le jeu a été créé en 2015 par Cédric Ringenbach, l’ancien directeur du Shift Project (un think tank avec pour objectif l’atténuation du changement climatique et la réduction de la dépendance de l’économie aux énergies fossiles). Depuis 2018, plus de 330 000 personnes ont déjà participé à ces fresques dans plus de cinquante pays, entourés par plus de 15 000 bénévoles. Parmi eux, se trouve Mary-Lou Mauricio, photographe professionnelle, que nous avons rencontrée.
Si vous voulez participer, organiser, ou devenir animateur pour la Fresque du climat, c’est ici.