C’est dans ce qui semble être un très vieux bâtiment du 1er arrondissement de Paris, mais bien entretenu, que Quentin Bournazel, mécanicien de formation, nous a reçus. À 26 ans il est le “prévôt” de la maison des Compagnons du devoir de Paris.
“Nous proposons d’abord une formation initiale en alternance dans plus de trente métiers de l’artisanat. La personne pourra ensuite se perfectionner au cours d’un voyage et de la communauté. Le futur compagnon du devoir aura changé une fois par an de ville, de communauté et aussi d’entreprises. Tout ce voyage va apporter une ouverture d’esprit au Compagnon du devoir avec du savoir-faire appris à travers les entreprises et du savoir-être acquis avec les différentes communautés. Le compagnon va également acquérir une adaptabilité importante en sortant, chaque année, de sa zone de confort,”, explique le Prévôt de Paris.
Le savoir-faire, le savoir-être et un engagement important dans la main d’œuvre en France. Bien qu’elle soit minime par rapport au manque à l’échelle nationale, les Compagnons du devoir font partie intégrante de la main d’œuvre à travers l’Hexagone. “Il y a énormément d’activité, que ce soit dans les métiers du bâtiment, de l’industrie ou encore du goût”, indique Quentin Bournazel.