« Ce que j’aime chez les chiens, c’est qu’ils ne vous jugent pas », confie Céline. Depuis plus d’un an, son activité est de promener les chiens des autres ou de les garder. On parle ainsi de dog-sitter ou de dog-walker, un métier qui s’est démocratisé aux États-Unis avant de gagner l’Europe.
Pour qu’un chien soit en pleine santé, l’activité physique est régulière. La plupart des professionnels, comportementalistes ou vétérinaires, conseillent entre une et quatre balades par jour selon la taille de l’animal. « Je peux comprendre que cela soit compliqué à organiser pour les maîtres. C’est pour ça qu’il existe des gens comme nous qui peuvent prendre le relais et promener votre chien […]. Il ne vous aimera pas moins. Il fait bien la différence entre celui qui le promène et son maître », explique Céline.
Promener des chiens, “c’est assez naturel”
Céline passe par l’application Rover. Celle-ci figure parmi les mieux notées puisqu’elle permet aux propriétaires de se mettre en lien avec des dog-sitters aux profils vérifiés et de suivre la balade via un système GPS. La mise en relation est intuitive et l’interface simple d’utilisation. Rover prend en revanche une part sur le tarif d’une balade pour laquelle il faut compter entre 10 et 40 euros.
« C’est assez naturel chez moi, mais je pense que lorsque l’on rencontre un chien, il faut se mettre à son niveau. Lui parler avec une voix douce. Lui montrer qu’il peut nous faire confiance », conseille Céline. Actuellement, Céline peut promener plusieurs chiens. Elle garde aussi des chats, chez elle ou au domicile des propriétaires.
Si l’activité de dog-sitter est en pleine expansion, voire même se professionnalise, ce n’est pas sans déranger les collectivités. En région parisienne, par exemple, plusieurs mairies souhaitent prendre des arrêtés pour limiter les balades en forêt.