Dans les Pyrénées-Atlantiques, le paysage se modifie depuis quelques années. Après avoir misé sur les énergies fossiles et profité de l’exploitation de l’un des plus grands gisements de gaz du pays, le département opère sa transition énergétique. Ainsi s’y installent de nombreuses start-up de la chimie verte.
La chimie verte, qu’est-ce que c’est ?
La chimie verte existe bel et bien et se développe depuis près de 10 ans. Loin de devenir majoritaire, elle porte pourtant de belles promesses : fabriquer des produits et procédés à faible impact sur l’environnement. « Le gisement ne s’est pas totalement vidé, la société Total a arrêté l’exploitation commerciale au profit d’une exploitation industrielle. Mais le Département s’est tourné progressivement vers tout ce qui peut remplacer les ressources fossiles. On ne peut pas tout changer du jour au lendemain. Il faut organiser les filières et c’est ce que nous faisons depuis une dizaine d’années », explique Patrice Bernos, consultant sur place.
Par ailleurs, Patrice Bernos affirme que les jeunes sont davantage motivés à l’idée de travailler dans le domaine de la chimie verte plutôt que dans des métiers industriels. En cause, les conditions de travail, l’indépendance, mais aussi l’impact environnemental. De quoi promettre à la chimie verte de beaux jours devant elle.