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Comment NetCarbon aide à mesurer, stocker et valoriser le carbone

La jeune entreprise installée à Mérignac, en Gironde, a été créée en 2022 par Adrien Mazeau et Basile Goussard. Les deux associés travaillent essentiellement avec Des agriculteurs.
Une terre agricole très verte
© Dan Meyers/Unsplash
Journaliste

En Gironde, à Mérignac, Adrien Mazeau et Basile Goussard se sont associés dans l’idée d’agir de façon positive sur le réchauffement climatique.

« La plus grosse problématique de notre siècle est qu’il y a trop de carbone dans l’atmosphère. Donc il faut qu’on arrête d’en émettre pour ne pas faire augmenter la concentration en CO2 dans l’atmosphère », explique Adrien. Le fruit de leur collaboration a donné naissance à la start-up NetCarbon en 2022.

Capter la pollution

Les entrepreneurs proposent de mesurer et de stocker le carbone sur les parcelles de terre grâce à des logiciels de mesure. « De base, elles sont complexes, elles sont coûteuses, ce qui empêche la plupart des acteurs d’accéder à ces solutions. C’est là-dessus qu’on a travaillé, en partenariat avec des laboratoires de recherche pour mettre en place un algorithme de mesure du stockage de carbone. Il est uniquement basé sur des données satellites », déclare le cofondateur de la société. Cette solution est donc mise à disposition des différents acteurs, dont la plupart sont issus du monde agricole.

Une fois les mesures du CO2 effectuées, la start-up NetCarbon conseille ses clients sur la mise en place de nouvelles pratiques agroécologiques. « Ça consiste à planter des haies, des arbres, introduire des cultures intermédiaires. Finalement, de ramener davantage de végétation dans leurs champs. Ce qui va permettre de stocker plus de carbone, dit Adrien Mazeau. Plus il y aura de végétation, plus longtemps le sol sera couvert, plus il y aura de stockage carbone. »

Par ailleurs, cette solution s’adapte à chaque situation. Par exemple, pour les zones viticoles, il est possible d’enherber les vignes. Ça signifie qu’au lieu de laisser le sol nu, entre les rampes de vignes, on apporte une végétation supplémentaire. Soit en laissant la végétation naturelle se développer, soit en semant une végétation spécifique pour nourrir le sol et stocker plus de carbone.

Valoriser ses efforts

Par la suite, Adrien et Basile peuvent constater, grâce à leur logiciel, l’effet de ces nouvelles bonnes pratiques. Ainsi, « pour chaque tonne de carbone stocké, un agriculteur va générer ce qu’on appelle un crédit carbone, qui va pouvoir être vendu [sur le marché du carbone, NDLR] à des entreprises, à des acteurs privés qui souhaitent s’engager dans une démarche de compensation de leurs émissions. N’importe quelle entreprise qui s’est engagée dans une démarche de réduction de ses émissions de CO2 peut s’engager ». Cette somme permettra alors de financer des projets.

Quand la question du greenwashing est posée, Adrien Mazeau répond : « L’objectif est justement de ne pas aller dans cette trajectoire-là. Au contraire, le but est de nous adresser à toutes les entreprises dont le premier pilier est de réduire au maximum leurs émissions de CO2. Et, plutôt, se dire d’avoir un impact positif sur la partie des émissions qu’on ne peut pas réduire, les émissions incompressibles. »

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