Avec les vacances d’été, les activités de bord de mer ont fait leur grand retour. Baigneurs, activités nautiques et bateaux… Autant d’éléments qui nourrissent une pollution sonore pouvant toucher le milieu marin. Or les poissons, aussi, entendent et parlent. Des éco-acousticiens écoutent régulièrement ce milieu marin pour étudier cette pollution et tenter de mieux protéger la biodiversité.
À l’aide de micros immergés, ils identifient les espèces présentent et analysent les interactions entre elles et avec l’environnement. Chose importante à savoir : les poissons possèdent, tout comme nous, une oreille interne et communiquent ensemble. En particulier durant le cycle de reproduction. Mais les nuisances sonores créées par l’homme peuvent nuire à cette communication.
En cas de bruit trop fort, les jeunes poissons voire les larves sont désorientés et n’arrivent pas à trouver un endroit adapté à leur développement. Les éco-acousticiens étudient ce qu’on appelle l’anthrophonie, c’est-à-dire les sons produits par l’homme. Des solutions existent pour limiter cette pollution sonore : réduire la vitesse des bateaux, mieux entretenir ces derniers et notamment le moteur ou passer à des moteurs électriques.
Certains scientifiques proposent également de fermer des zones précises à des périodes données. Celles correspondant notamment à la reproduction des espèces.