Les “émotions sont comme un iceberg”, explique Karine Dupouy. Elle est la fondatrice de Klen Impact, société qui accompagne les entreprises et les particuliers sur le thème du sport/santé. Passionnée de triathlon, elle est également pharmacienne et spécialiste en neurosciences.
Son cheval de bataille est de prouver qu’il y a un lien évident entre corps et esprit. Mais aussi que la pratique du sport et de l’activité physique stimule nos neurones et permet de canaliser et mieux réguler les émotions.
“Les émotions dépendent de facteurs internes, tels que la personnalité, les valeurs… Et de facteurs externes comme l’environnement. Elles ne sont ni négatives, ni positives. Elles sont là pour nous protéger. On ne peut pas lutter contre elles, mais on peut essayer de les comprendre”, détaille Karine Dupouy.
Mais alors, qu’y a-t-il sous cet iceberg ? “Nos besoins. Satisfaits ou non satisfaits. Et l’activité physique va être un facteur déclenchant de tout ça.” Comment ? “On est dans un monde où tout va à 300 à l’heure, où on est soumis à un tas d’informations, notamment numériques. Le cerveau n’est pas fait pour cela. Le sport permet simplement de déconnecter. La zone de la rumination se désactive et on peut y voir plus clair. Et aussi de ne pas bouger, car on met tout en mouvement, y compris les liens entre les neurones. Cela donne un autre regard.”