Il fera 1.5 ° de plus dès le début des années 2030. C’est l’une des estimations du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) concernant le réchauffement climatique. On en ressent déjà les effets, notamment avec des pics de hausses de température. Plusieurs études dans différents secteurs ont été menées pour évaluer les conséquences de ces hausses de températures et s’adapter. C’est le cas dans les secteurs viticole et vinicole, où l’intérêt est davantage porté sur le travail de la vigne. “Vignerons engagés”, eux, ont souhaité aller plus loin en s’intéressant aux conditions de travail de celles et ceux qui travaillent le raisin.
Cette organisation professionnelle qui accompagne les producteurs de vins dans une approche globale de développement durable, est aussi un label de la filière vinicole. Elle regroupe 6 000 vignerons. Auprès d’eux, elle a donc voulu connaître l’impact du réchauffement climatique sur celles et ceux qui travaillent dans les vignes. Et plus précisément, à savoir de quelles façons les fortes chaleurs ont des conséquences sur leur corps et leur esprit afin d’y apporter des solutions.
Les résultats sont publiés dans l’étude CLISEVE (Climat, Santé et Vignobles). Elle est réalisée en collaboration avec l’agence Croissance Bleue et le laboratoire Lapa Research. Rémi Marlin, le président de l’association aborde les points essentiels.