Lorsqu’on se sent redevable envers ses parents, c’est souvent parce que l’on croit qu’un contrat moral tacite a été passé. Mais ce contrat invisible empêche parfois de se libérer et d’être tout à fait soi-même.
« Quand tu seras médecin », « quand tu auras des enfants », « quand tu feras ton droit »… Ces attentes et ambitions que nos parents peuvent projeter sur nous sont parfois sources de conflits. Conflits, si l’on a le courage de ses convictions et de mener sa vie à sa manière. Mais cela peut aussi engendrer de la frustration si l’on tait ses vraies envies et désirs.
Quelle attitude adopter pour ne pas déplaire à nos parents ?
Il faut comprendre, tout d’abord, que même si nous sommes reconnaissants à nos parents de nous avoir élevés, de nous avoir soutenus moralement et souvent aussi financièrement, nous ne leur devons rien. Ce n’est pas péjoratif, c’est un constat. Devenir adulte, c’est assumer qui l’on est et ce que l’on veut. Il est peut-être utile, en cas de conflit, d’en parler simplement avec ses parents.
Lorsque l’incompréhension est trop importante, on peut se faire aider par un coach de vie ou un psychologue. Dans certains cas, lorsque la relation est dite toxique, c’est-à-dire dévalorisante pour l’enfant (qu’il soit adulte ou pas, il reste l’enfant de ses parents), il peut être difficile de communiquer au sein de la famille.
Roxane Régnier, coach certifiée en reconversion professionnelle, est notre invitée.