Le burnout, le bore out et le brown out sont des notions communes au monde professionnel. Pour Elisa Erin, hypnothérapeute énergéticienne à Paris, « il s’agit de souffrance au travail, mais chacune a ses particularités » dit-elle. La professionnelle est d’ailleurs amenée à recevoir des personnes dans son cabinet des personnes qui souffrent de ces syndromes liés au travail.
Mais comment les différencier ? La professionnelle les définit de cette façon :
- Le burnout, le plus connu, est un épuisement au travail. En règle générale, on en arrive à cette situation après une surcharge de travail, une pression permanente qui peut être accompagnée de harcèlement.
- Pour le brown out, il s’agit de personnes qui au travail vont se poser la question de savoir : « qu’est-ce que je fais ici ? Quel est l’intérêt de mon travail, la place dans l’entreprise ? » C’est finalement une perte de sens au travail due à des tâches répétitives peu valorisantes ou qui ne correspondent pas à nos valeurs ou au niveau des compétences. On parle de crises existentielles dans ces périodes-là.
- En ce qui concerne le bore out, on va vraiment être sur l’ennui. Ça se manifeste par une fatigue chronique, une certaine lenteur au travail. On est parfois dans l’incapacité de faire le peu de travail qu’on nous a donné, on se sent inutile, triste, démotivés. Dans cette situation, une certaine forme d’angoisse peut se développer.
Elisa Erin précise que « ces syndromes-là ne sont pas liés qu’au monde du travail. Ça peut concerner n’importe quel domaine de notre vie. Par exemple, j’ai déjà par reçu des mères en burnout ».
Les méthodes pour aller mieux
Pendant ces séances, Elisa Erin cherche à savoir comment personnes se sont retrouvées dans une situation de burnout, bore out ou brown out grâce à l’hypnose. Il y a deux cas de figures. La première est qu’il y a schéma répétitif, « il faut donc aller à la source pour guérir les blessures originelles liées à l’enfance.
Par exemple, une personne est dans une dépendance affective dû à un manque de reconnaissance dans l’enfance par l’un de ses parents. Celle-ci va se retrouver à se sacrifier dans le travail, pour plaire, être reconnue et avoir des compliments. »
Dans le deuxième cas de figure, il n’y a pas de facteur lié à l’enfance ou de blessure. « Il m’arrive de recevoir des personnes qui ont fait de grandes études et arrivées dans le monde de l’entreprise, c’est la désillusion, explique l’hypnothérapeute.”
Elles se retrouvent en situation de burnout et de dépression. Mon but, pour toutes les personnes que je reçois, est qu’elles reprennent confiance en elles, en leurs capacités, qualité et de faire le point sur leur vie professionnelle et sur leur mission de vie. »
Parler de ses maux
L’hypno-énergéticienne a tout de même remarqué que « les personnes sont gênées de parler de ces syndromes, mais c’est important de son mal-être. Aussi, il ne faut pas hésiter à prendre du temps pour travailler sur soi pour apprendre à mieux se connaitre, on apprend justement ce qui va nous correspondre en termes de travail et de mission de vie. Ce n’est pas forcément un métier, mais c’est rassembler des gens, communiquer, faire rêver des personnes, ça peut être plein de choses. »