Selon le ministère de la Justice, le travail en prison réduirait le risque de récidives de 43%. Actuellement, en France, environ 22 000 détenus sur 77 450 personnes incarcérées travailleraient en prison. Ces détenus peuvent en effet travailler pour la prison ou pour des entreprises extérieures, qui délocalisent une partie de leur activité au centre pénitencier. C’est le cas de Code Phenix, une association installée à la maison d’arrêt de Melun, en Ile-de-France.
Brieuc Le Bars, son fondateur, apprend aux détenus le métier de développeur Web. Depuis 2017, 32 personnes ont ainsi été formées. Vingt d’entre elles ont reçu leur certification professionnelle. “Nous avons créé une agence Web d’insertion à Aubervilliers. Nous accueillons des personnes qui sortent de prison ou qui vivent avec les minimas sociaux. Une personne passée par cette structure vient d’intégrer l’École 42 à Paris, la meilleure école de développeurs en France. C’est une véritable victoire pour nous, car selon l’École 42, 100% des étudiants trouvent un emploi à leur sortie.”